mardi 8 janvier 2008

CA M’ARRANGERAIT…

Si souvent, ça m’arrangerait d’être ailleurs ou six pieds sous terre,

D’être un voleur ou un menteur qui ne sait se taire…

Ouais! y’a des jours ça m’arrangerais de ne plus penser et de ne rien ressentir,

Ça m’arrangerait de ne plus m’en vouloir quand je fais souffrir.

Y’a des jours dans ma vie, je voudrais faire le tri dans mes amis, être banni de ma famille, être celui à qui on ne dit jamais merci.

Ça m’arrangerait, je pourrais me plaindre et faire du rap, juste pour dire que la poisse ne me lâche jamais la grappe.

Comprenez : j’ai 24 ans, je m’assume et je suis autonome, mais je vis au crochet de ceux que j’aime parce que sans eux je ne suis qu’un fantôme.

Y’a des jours, ça m’arrangerais de suivre docilement, dans le troupeau, un autre mouton,

Qui obéit, des cils, en un battement, aux ordres absurdes du patron.

Ouais! y’a des jours où je me dis qu’ Je veux faire parti du syndic’ Une prime, je revendique, pour les jours fériés qu’on nous pique !

Ça m’arrangerait : je serais actif à la machine à café,

je me plaindrais comme les autres : « Si on bosse mal, c’est bien fait ! »

Comprenez : chômeur, stagiaire, emplois aidés, je pense pas au blé mon seul objectif est de me réaliser…

Ouais! y’a des jours ça m’arrangerais d’être un con pour ne jamais changer d’avis,

Rester figer dans mes idées, même si ce ne sont que des conneries

Ça m’arrangerait de ne pas me sentir si libre, dans ce monde qui à tant de mal à m’entendre et à me voir vivre !

Ça m’arrangerait de ne pas devenir ivre quand la zic m’envahit ou quand ma Lily me fait rire

Ouais, y’a des jours ça m’arrangerait, mais aujourd’hui

comme hier et demain,

meilleur est l’humain,

le flop est loin le plop est haut

J’ai écrit ce texte avant la douche et sur une page recto verso

Aujourd’hui

Ça m’arrangerait d’être moi-même

Et vous aussi

Malgré tous nos défauts pourvu qu’on s’aime !

AUTANT EN EMPORTE LE TEMPS…

Texte présenté en slam à l'émission "la conscience s'élève" sur la radio Albigès à Albi(81) le 31/01/2007

Le … temps … qui … passe,
Nous…pousse,…nous presse,…vers quelle impasse ?
Peu importe,…tous en stress et à la masse,…
A la merci de ce « TICTAC »…qui nous glace, qui nous lasse…
Pas de pauses,…pas de matinées assez grasses, Pour masquer les cernes des pinces qui speed pour des liasses Pas de proz pour les vers non plus pa de place. Le tps de courir jms ne se lass Et jms ne less linspi ki pouré figé lespace Ds la foul jfui kom tan dotr zotomat Afébli do courbé par lé trotteuz ki bat DsmatêtédsmétempluletempotaplujetangletpslemportankeGlecoeurkiéclate !

Sauve qui peut!

De Paname à Marseille C’est pour tout l’monde le même problème La télé impose son règne Et t’arrache même au sommeil

Sauvez les fous, les fanatiques qui suivent les mouvements de foules,Juste pour être sûrs d’être dans le coup, pour bien rentrer dans le moule.Sauvez les jeunes devenus produits de conso’, sans regret, sans reproche.Sauvez-nous, consommateurs sans peur et ce sans même rien en poche.Sauvez-nous de ce qu’on veut nous faire voir, croire et entendre, De ce qu’on pense jusqu’à ce qu’on ressent, aujourd’hui, tout est à vendre.Les sentiments sont dans la boîte, les émotions sont sur la bande.C’est la liberté des esprits qui est mise à l’amende.On est tous cataloguidés, plus le choix des idées, radios et télécommandes.T’es pris dans l’impasse, quand t’allume le poste, donc à la page de pub débranche.J’déclenche l’alarme, dans tous les médias l’audimat monte quand le roi des assassins se fait sa dame.

De Paname à Washington Tout l’monde a le même problème La télé impose son règne Et dicte son dogme